En 1996, alors que j’attendais mon premier enfant, Krie, lors d’une séance de magasinage, je fis l’acquisition d’une peinture à numéros. À cette époque, j’habitais toujours chez mes parents. Mon père, G.G., affirma par-dessus mon épaule que le tableau en question serait grandement amélioré en retirant une certaine bâtisse qui s’y trouvait. Alors, je me suis exécutée et ai modifié ladite peinture à numéros. Ce fut la première toile de ma vie.
Le premier bateau de1996
En 1998, lors de ma deuxième grossesse, celle de Nico, je peignis un autre bateau pour G.G., mais cette fois, sans suivre un modèle à numéros.
Le deuxième bateau de 1998
Comme le goût de peindre me resta à partir de ce moment, inutile de vous dire que pour plusieurs des anniversaires de G.G. qui suivirent, une toile fut soigneusement emballée. Il aura toujours été mon plus grand admirateur.
Aujourd’hui, en 2025, après plusieurs années sans peindre et suite à son décès, le 10 janvier de cette même année, mon cœur s’est rappelé à quel point peindre m’apaise.
